Plus de 30 millions de tonnes de déchets de chantier sont recensées tous les ans en France. Ils proviennent généralement des activités du BTP, telles que les travaux de démolition, de construction ou de rénovation. Ils ont un impact conséquent sur l’environnement. C’est la raison pour laquelle les entreprises de bâtiment doivent procéder à la gestion des déchets pour sauver la planèteet ses habitants.

En quoi consiste la gestion des déchets de chantier ?

Il convient de préciser que le tri et l’évacuation des déchets de chantier sont une obligation. La loi interdit formellement leur enfouissement et leur incinération sur site. Et donc, ces déchets devront être évacués dans le respect de l’environnement. Il existe d’abord deux types de déchets : ceux inertes, non-dangereux et ceux dangereux. Les emballages, par exemple, font partie des déchets inertes. Ce sont généralement les résidus minéraux qui, après stockage, gardent leurs caractéristiques physico-chimiques. Ils ne se décomposent pas et ne sont pas biodégradables. Il s’agit notamment de la terre, du béton, du parpaing, des matériaux de terrassement, des pierres naturelles, etc.

À noter que la valorisation des déchets est une possibilité grâce à la solution pour le recyclage des déchets de chantier. Concernant les matières dangereuses, on peut citer, entre autres, les déchets explosifs, ceux cancérogènes, ceux inflammables, etc. Tous ces éléments devront être stockés, emballés et séparés les uns des autres. Ces opérations relèvent bien sûr des compétences d’une entreprise spécialisée dans le domaine. Les experts utilisent des matériels spécifiques tels que des bennes de 7 à 15 m3. Leur intervention permet d’assurer la traçabilité des déchets dangereux et le respect de la réglementation sur le transport. Le recours à un convoyeur respectant l’ADR est aussi indispensable pour transporter ces éléments entre les différents sites.

Que dit la loi à ce propos ?

Les sociétés de BTP doivent désormais savoir qu’il existe des normes en matière de gestion des résidus de chantier. Plus de 60 % des déchets de chantier doivent être valorisés suite à l’adoption du Grenelle de l’environnement et des directives. Grâce à cette mesure, les déchets incinérés et enfouis seront réduits de 15 %. Ce qui va de ce fait réduire l’impact écologique, que ce soit dans l’air ou le sol. Aussi, on peut dire que ces déchets vont devenir des matières premières énergétiques ou secondaires. Grâce à cela, les entités concernées vont diminuer le coût de certains chantiers et les pertes en matériaux.

Pour revenir à la gestion des déchets, ils seront d’abord collectés, concassés et valorisés. Ces matières sont composées de verre, de gravats, de pierres, de ciment, etc. Elles peuvent ainsi servir pour créer de nouveaux remblais de tranchées ou diverses sous-couches routières telles que des assises de chaussée et des couches de forme. Pour information, ces deux strates sont utilisées pour soutenir la partie supérieure d’un terrassement. Les déchets dangereux, quant à eux, requièrent des traitements particuliers bien qu’ils soient parfois valorisables. Certains composants, comme l’amiante, le mastic et le goudron, entrent dans cette catégorie.