Une copropriété doit disposer d’un syndic. C’est une obligation stipulée par la loi de 1965. C’est le représentant légal des copropriétaires. Il signe tous les contrats de la copropriété et le représente dans toutes les actions en justice. Pour cela, les copropriétaires ont la possibilité de choisir entre plusieurs modèles de gestion. Mais quelles sont leurs spécificités et laquelle serait la plus adaptée ?

Les modèles de gestion de syndic accessibles

En réalité, les copropriétaires ont la possibilité de choisir entre trois modèles de gestion de la copropriété.

Le syndic professionnel

Il s’agit du modèle le plus répandu. Il s’agit de confier la gestion de l’immeuble à une société externe. Cela exige le paiement d’honoraires. La collaboration est souvent encadrée par un contrat-type établi par la loi ALUR de 2014. En plus des honoraires liés aux missions de base du syndic, des frais annexes peuvent être facturés pour toutes prestations supplémentaires. Mais il est aussi possible de se tourner vers un syndic en ligne qui est une solution à mi-chemin entre le syndic professionnel et le syndic bénévole. Cependant, il entreprend l’administration et la gestion de l’immeuble à distance.

Le syndic coopératif

Cette fois, la gestion de la copropriété est confiée à un ensemble de copropriétaires élu en assemblée générale. Il s’agit notamment du conseil syndical. Au sein même de cet organe, les membres élisent un président qui aura la qualité de syndic en modèle coopératif. Par ailleurs, chaque conseiller syndical participe pleinement à la gestion et l’administration de la copropriété. Les charges seront en effet réduites et les tâches de gestion seront partagées.

Le syndic bénévole

Un copropriétaire est élu en assemblée générale afin d’assurer la gestion de la copropriété sans intermédiaire. Pour cette mission, il peut être rémunéré après un vote en assemblée générale à la majorité absolue.

Comment choisir le modèle adapté ?

Il peut être compliqué de prendre une décision hâtive dans le choix du modèle de syndic adapté. L’idéal serait que l’ensemble des copropriétaires se met d’accord à l’unanimité après discussion. Les avis de chacun sont importants. Encore, cette étape requiert une analyse approfondie de la situation générale de la copropriété. Généralement, la prise de décision dépend grandement des problématiques de copropriétaires.

Dans ce cas, si toutes les parties souhaitent déléguer la gestion entière de la copropriété, l’idéal serait d’opter pour un syndic professionnel. Il s’occupera de toute la gestion financière et administrative de la copropriété. Et bien sûr, il sera assisté par le conseil syndical.

Pour améliorer la communication et la transparence dans la copropriété, le mieux serait de confier la mission à un syndic coopératif. Il établira au mieux la communication entre les copropriétaires et les membres du conseil syndical. Des fois, le syndic peut recourir à des logiciels de gestion efficace pour faciliter sa mission.

Pour ce qui est de limiter et de réduire les charges de la copropriété, la meilleure solution serait de se tourner vers un syndic coopératif ou un syndic bénévole. Sachant qu’il s’agit à peu près d’une autogestion, il n’y a pas d’honoraires à s’affranchir. Ce qui réduit grandement les dépenses au sein de la copropriété. Son travail consiste donc à assurer l’intérêt des copropriétaires.